2023-03-16 Monsieur Legault multiplie les bourdes linguistiques. Il y
a quelques jours, ce fut «… sujets que je veux jaser» (Le Devoir, 15 mars, p.
A4). Au cours des trois dernières années, il a proposé à ses concitoyens «On
est dû pour…», «un autre quatre ans», «accorder un ‘break’ aux préposés», «on
n’est pas sorti du bois». Il serait aisé d'allonger la liste. Hier, ce fut le
raccourci : «… Donc, y a-tu quelque chose à faire ?» (Cité par M. Moisan, Le
Soleil, 16 mars). Le premier ministre est lui-même le premier à reconnaître ses
faiblesses en français. Il faudrait au moins qu’il donne la permission aux
journalistes de corriger ses paroles sans en modifier le sens. Deux exemples :
«y a-tu quelque chose à faire?» deviendrait : «y a-t-il quelque chose…? et «un
autre quatre ans», «quatre autres années». L’image du premier ministre y
gagnerait.
samedi 1 avril 2023
Tournures: Y a-tu quelque chose à faire ? (2023)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Halloween (2025)
2025-11-02. C’était l’ Halloween hier. La graphie du mot fait l’unanimité. Mais on rencontre à l’occasion une variation : Hallowe’en. C’est...
-
2025-09-19. Jusqu’à maintenant, l’expression « fling flang » n’a pas obtenu la moindre place dans les dictionnaires tant d’usage que correct...
-
2025-11-27. Le sur-titre « ’Fling-flang’ au PLQ» précède la manchette «L’Upac rencontre Marwah Rizqy» à la Une du Journal de Québec (27 nov...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire