2023-07-05. Les journalistes québécois, inondés par les médias anglophones et souvent victimes inconscientes de nombre d’anglicismes, devraient douter de leurs premiers jets et s’imposer des vérifications. Hier, 4 juillet, le journaliste Simon Carmichael a proposé aux lecteurs du Soleil les anglicismes sémantiques «alternatif» et «alternative» : «La grève […] force les usagers du RTC à trouver des alternatives»; «Les transports alternatifs sous pression». S’il avait allongé le bras, attrapé un répertoire correctif – le Multi dictionnaire, par exemple – il aurait lu : «alternative. Anglicisme au sens de solution de rechange» et «alternatif. Anglicisme au sens de ‘de rechange’, de ‘remplacement’». On ne lui fournit peut-être pas la solution idéale mais il aurait été alerté. Peut-être aurait-il pensé à écrire «… à trouver des solutions», «les transports parallèles» ou «d’autres moyens de transport». Il est quand même plus facile de répéter les anglicismes courants, de leur céder, que d’essayer de trouver une formule française.
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