2023-07-29. On observa la confusion croissante entre les deux substantifs «avenir» et «futur» dans la revue Défense de la langue française en 2017 (no 264, 2e trimestre). En gros, l’auteur, Stéphane Brabant, y souligna que le mot «avenir» désigne une période de temps plus proche du présent que «futur». Pour sa part, l’Académie juge que ce dernier renvoie à un temps lointain alors que son concurrent désigne l’époque que connaîtront les générations actuelles. Aussi peut-on supposer que le titreur du Devoir, qui a proposé la manchette «Mieux former nos jeunes pour le futur» (29-30 juillet, p. B8), ignore la distinction à faire. L’auteur de la lettre s’en tenait à l’avenir. S. Brabant note qu’on se trouve devant un anglicisme sournois. Car l’anglais rend par «future» les deux mots français. Le mot anglais risque de faire disparaître le mot «avenir» et sa nuance.
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