2023-08-19. Quand un citoyen enthousiaste, émerveillé par un nouveau roman, exprime sa satisfaction par une des interjections Ouah!, Ouaou! Waouh! ou Wow! devant un micro, comment en arrive-t-on à choisir celle qui vient de l’anglais? La même question se pose à l’esprit à la lecture d’une manchette du Soleil : «Le dernier tabou de tattoo» et de la phrase d’un avocat rapportée par la journaliste J. Nadeau-Besse : «Les juges n’aiment pas les tattoos» (Le Soleil, 19 août). Même phénomène qu’avec les interjections! Comment en arrive-t-on à deviner que le témoin n’adopte pas mentalement la graphie franglicisée «tatou»? Le mot est épinglé à ce titre dans le Multi dictionnaire. Il est possible que l’avocat -c’est tout à son honneur - n’aime pas l’anglicisme courant (tatou), lui préfère le mot anglais (tattoo) et ignore le mot français «tatouage». Mais comment la journaliste découvre-t-elle que le témoin écrit «tattoo» in petto ? au lieu de «tatou».
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