dimanche 1 octobre 2023

Un plaster ?

2023-09-15. Monsieur le maire Marchand, Le Journal de Québec (15 septembre, p. 4) reproduit deux phrases que vous auriez prononcées à propos de l’aide gouvernementale aux refuges pour itinérants: «… ce ‘plaster’ ne sera pas suffisant» et «Mettre un ‘plaster’, c’est nécessaire quand ça saigne». Vous savez sans doute depuis longtemps que le mot vient de l’anglais, qu’on l’utilise au Québec depuis au moins 125 ans. Narcisse-Eutrope Dionne l’a inséré dans son dictionnaire publié en 1909. On avait même commencé à usiner le mot et à le prononcer «plass-teur. Un dictionnaire l’inscrit sous la forme «plasteur» en 1930. Ce tour d’horizon peut expliquer son utilisation par un simple locuteur. Mais un élu, de surcroit maire d’une grande ville, n’est pas un citoyen lambda. Il parle au nom de ses commettants et de l’institution municipale. À ce titre, il doit parler une langue soignée, négliger les anglicismes et le parler provincial. Plusieurs solutions de rechange étaient à votre portée hier : cataplasme, sparadrap, diachylon, etc.

 

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