lundi 20 novembre 2023

Scoop (2023)

2023-10-01. La manchette de la chronique Rétroviseur de L’Actualité du 1er octobre se lit : «Ce n’est un scoop pour personne : […] l’épicerie coûte cher !». Pourquoi le mot «scoop»? On comprendrait bien si l’on voulait parler d’une primeur ou d’une exclusivité dans le langage de la presse et des médias. Là, dans ce milieu, un scoop est une «nouvelle à sensation publiée en exclusivité» (Jean Maillet, 100 anglicismes à ne plus jamais utiliser; 2016). Mais un simple citoyen ou le lecteur d’un périodique peut-il avoir un scoop à révéler, à publier? L’Académie française observe «… ne s’emploie en français que dans le monde de la presse». Un prétendu gazetier pourrait bien être au courant d’un petit scandale familial ou paroissial. Au sens figuré, il pourrait proclamer avoir un scoop, si le mot anglais l’obsède. Mais il pourrait annoncer «J’en ai une bonne! ou parler de «nouvelle», de «révélation», d’«information», de «confidence», de «tuyau»…

 

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