2023-12-06. On peut être impressionné et fier de Marc-Antoine Dequoy, le maraudeur des Alouettes, et de son militantisme face au monopole de l’anglais dans le monde du football canadien. Il n’en reste pas moins que nous en portons tous des séquelles et que souvent nous les montrons involontairement. Le Devoir (6 décembre, p. B6) reproduit un extrait des paroles du maraudeur: «Gardez-le votre anglais […] on est ‘fucking’ champions». En toute logique, un défenseur aussi radical du français aurait dû se servir d’équivalents transparents de sa langue et de la nôtre. Peut-être : «… on est les meilleurs! Putain! » ou « on est les putains de gagnants! … les putains de champions! ». L’autarcie n’est pas recommandée en matière de langue, mais inviter quelqu’un à garder sa langue suppose qu’on empruntera ses mots!
lundi 1 janvier 2024
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