2024.01.26. Il y a un demi-siècle, on décortiquait des problèmes internationaux dans les Facultés de sciences sociales. De nos jours, on se penche sur des enjeux. On aseptise le langage et on évite les mots qui pourraient présenter des relents négatifs. Les étudiants étrangers deviennent des étudiants internationaux. C’est sans doute le même phénomène qui explique la dénomination «Chaire France-Québec sur les enjeux contemporains» (Le Devoir, 26 janvier, p. A6). La guerre froide, le sous-développement, les conflits entre pays, l’espionnage, le réchauffement de la planète ne sont pas des enjeux au sens français du terme. Ce ne sont pas des récompenses, mais plutôt des problèmes. Le traducteur André Racicot subodore que le glissement s’explique tout au plus par le désir de licence poétique!
vendredi 2 février 2024
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2023-03-17. On a donné le sur-titre «Rituels funéraires anticipés» à un article du cahier spécial du Devoir patronné par la Corporation d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire