2024.01.21. Les étudiants dits «internationaux» sont sous les feux de la rampe et également dans les manchettes et les articles de presse. En voici une illustration : «Participer à l’inclusion des étudiants internationaux» (Le Devoir, 20-21 janvier, p. D6). L’auteure répète l’expression à onze reprises, sans douter de son bien-fondé et en ignorant les synonymes. Pourtant on peut lire dans Défense de la langue française : «… n’est pas ‘international’ un étudiant, un stagiaire, un touriste qui vient en France […], c’est un étudiant […] étranger» (3e trimestre 2019, p. 47). On y avait affirmé précédemment : « Est international celui ou celle qui exerce une activité dans plusieurs pays ». Pensons aux impropriétés que le passé nous a évitées : étudiants inter-paroissiaux! … interurbains!,… inter-régionaux! Et imaginons celles que rencontreront les générations futures : «étudiants intercontinentaux »!...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire