2024.01.30. Les lecteurs du Devoir auront apprécié l’article de C. Lalonde sur les spectacles d’humour même si on y rencontre l’anglicisme « meilleur vendeur ». La journaliste écrit « Les autres meilleurs vendeurs en théâtre sont les deux adaptations … » (30 janvier, p. B6). Les pièces identifiées ne sont pas des « vendeuses » et des romans ne seraient pas des «vendeurs». Les spécialistes sont unanimes à cet égard. Voici deux témoignages. L’un de Gérard Dagenais, daté de 1967 : « Le substantif 'vendeur' désigne toujours une personne ou une entreprise qui vend, jamais un produit à vendre ». L’autre, contemporain, en provenance de l’OQLF : «Les calques de l'anglais 'meilleur vendeur' (best seller) et 'bon vendeur' constituent des impropriétés : en français, le nom 'vendeur' désigne une personne, physique ou morale…» Somme toute, les supposés «meilleurs vendeurs» sont, de fait, de «meilleures ventes».
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