2024.01.13. C’est paradoxal, à la fois triste et réconfortant, la HangArt Gallery ferme ses portes (Le Devoir, 13-14 janvier, p. A5). Triste pour les artistes peintres de Montréal, triste aussi pour les Montréalais férus de peinture, triste pour l’ensemble des Québécois heureux d’arpenter le Vieux-Montréal à l’occasion. Mais il est consolant, peut-être encourageant, de voir qu’une appellation anglaise de bonne tenue, fantaisiste et stimulante n’assure pas le succès d’une entreprise culturelle. Le rapprochement entre les mots «hangar» et «art» est agréable et amusant. Aussi la présence d’une dénomination française (Gallerie HangArt), en principe prioritaire comme le prévoit la Charte de la langue française, n’aurait sans doute pas nui à son rayonnement et à sa survie. Elle aurait même constitué un petit pas en matière de qualité de la langue.
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