2024.02.07. La chute Montmorency se multiplie! Il n’y en avait qu’une jusqu’à maintenant. Mais on lit sous la plume d’une journaliste du Devoir «…. De Val-Bélair aux Chutes-Montmorency…» (7 février, p. A5). Jean Cournoyer écrit dans Dictionnaire des noms propres du Québec (1993) : «Montmorency (chute). Située à l’embouchure […¨elle est haute de 84 m…». Le Répertoire toponymique du Québec ne signale ni une deuxième ni une troisième chute. D’où vient la méprise? Peut-être d’une traduction littérale du toponyme anglais «Montmorency Falls». On traduit le mot «falls» par «chute» (au singulier). D’autres toponymes de Québec sont mal traités par les traductions : rue du Petit-Champlain, Cap Diamant et même rue Belvédère (Petite Rue…, Cap-aux-Diamants, rue du Belvédère). Les anglicismes se glissent même dans les hydronymes.
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