2024.02.14 Le Devoir profite de la Saint-Valentin pour rappeler à ses lecteurs un vieil anglicisme fort répandu dans les années 1950 et 1960; «avoir une ‘date’» (prononcition: 'déte'). La journaliste Clémence Plavic écrit : «… si ma ‘date’ veut qu’on partage l’addition…», «… emmener une ‘date’ au McDonald’s… », «… peu importe que la ‘date’ se soit très bien passée… » et «Pour la deuxième ou troisième ‘date’…» (14 février, p. B1). Dans le titre et dans le chapeau de l’article, on utilise l’équivalent français «rencard» et, plus loin dans le texte, «rendez-vous». Heureusement! car le mot anglais ne retient pas l’attention du Multi dictionnaire, ni du Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992), ni du Petit Robert . De plus, dans les deux premiers extraits reproduits, le mot prend le sens de personne qu’on doit rencontrer. Bref, les mots «rencard» et «rendez-vous» d’une part et «invité ou «invitée» d’autre part auraient été plus précis que le mot anglais.
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