2024.03.20. Nombre de locuteurs et locutrices se sentent fières de la tournure «mettre sur la glace». Elle exprime une réalité familière et parfois de saison! Michel Rondeau écrit : «…il est difficile de résister à l’attrait qu’exerce le pouvoir d’évocation de certaines images, surtout quand celles-ci s’articulent à partir d’éléments, comme la glace» (L’Insidieuse invasion). C’est ce qu’on ressent à la lecture de la manchette: «Un projet d’école sur la glace…» (Le Soleil, 18 mars). Il ne faut pas être trop chauvin toutefois. La tournure vient de l’anglais selon les répertoires correctifs de Jean Forest, de Lionel Meney, de Marie-Éva de Villers… La traduction est correcte au premier regard. Le Grand Robert & Collins propose «mettre qch en attente, au frigidaire». D’autres expressions viennent à l’esprit : laisser de côté, mettre en attente, … sur le côté, … en veilleuse, … au placard, remettre à plus tard… Comme la glace fondra bientôt, les médias passeront peut-être à une autre tournure de saison!
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