2024.04.16. Les journalistes de Radio-Canada sont impardonnables d’utiliser des formes critiquées par les conseillers linguistiques de la Maison. Sébastien Desrosiers, basé à la Tribune de la presse, trébuche et emploie «… être dû pour..» (8 h 7 le 16 avril). Le conseiller Guy Bertrand a pourtant préparé un billet sur le sujet. On le trouve dans le recueil 400 capsules linguistiques (2010) sous le titre «Un problème peut-il être dû à quelque chose?». On y lit : « ‘dû à’ est un anglicisme lorsqu’on l’utilise dans le sens des locutions ‘à cause de, en raison de’ ou ‘compte tenu de’». La Presse canadienne relève la même erreur dans son Guide de rédaction (2006). Ce sont là deux observations de pairs. De son côté, le Multi dictionnaire, que tous les professionnels de la langue devraient avoir à leur portée, note : «être dû pour. Calque de ‘to be due for’ pour ‘avoir droit à’, ‘avoir besoin de’, ‘être mur pour’». En somme, il n’y aurait aucune excuse à une nouvelle faute!
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