2024.05.31. A-t-on déjà pensé que le français aurait pu devenir la première langue utilisée dans le milieu des affaires à l’interparoissial, à l’intermunicipal, à l’interrégional ou encore à l’interprovincial? On peut supposer qu’une telle préoccupation fut présente au cours des décennies. On en faisait sans doute part de manière plus prosaïque. On devait commercer avec les populations de paroisses voisines ou de villages limitrophes, de régions ou de provinces adjacentes. De nos jours, on fait des affaires «à l’international». On lit dans le Soleil (31 mai) une opinion de l’Alliance des patronats francophones : «… le français deviendra la première langue utilisée des affaires à l’international». Ce dernier mot apparaît comme un substantif alors qu’il est d’abord et avant tout un adjectif. Par ailleurs, l’Académie française juge que l’expression s’étend abusivement et qu’elle est trop souvent employée pour «à l’étranger» (Dire, ne pas dire; 2020). Devrait-on écrire «… dans le milieu international des affaires»?
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