2024.05.07. Les lecteurs du Devoir se seront sans doute lancés dans la lecture de l’article d’un professeur de muséologie afin d’apprendre ce que sont les «fake museums». Malheureusement, même une triple lecture du texte ne révèle rien de la notion et de son contenu. Le titre est quand même accrocheur : «À l’ère des ‘fake museums’» (le journal, 6 mai, p. A7). L’expression est absente de l’article et nul effort n’a été fait pour éclairer les lecteurs profanes. On a beau s’être frotté à ce qu’on a appelé les «fake news» ou fallaces, infox, consulter un dictionnaire de traduction qui conduit de «fake» à faux, à factice, à falsification, à truqué, à maquillage, à imitation, à contrefaçon, etc., on n’arrive pas à fixer la nature d’un «fake museum». L’auteur semble avoir fait un copié-collé de l’expression américaine et n’avoir pas senti le besoin d’éclairer la lanterne du lectorat. Le Devoir devrait donner une explication dans un prochain numéro et faire comme il le fait quand une erreur se glisse dans un article. Pour l’heure, intégrons l’expression au français québécois : elle s’y sentira comme chez elle!
samedi 1 juin 2024
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