2024.05.09. On savait que le verbe «questionner» est le géniteur de quelques petits «bâtards». Le Multi en signale deux : «Questionner (une affirmation, un compte). Anglicisme au sens de ‘contester, ‘douter de’, ‘mettre en doute’». Le guet-apens n’est pas récent. La Presse canadienne faisait une mise en garde il y a deux décennies : «En français, questionner signifie poser des questions. C’est un anglicisme que d’employer ce verbe dans le sens de contester, discuter, mettre en doute, mettre en cause, remettre en question» (Guide de rédaction; 2006). Il semble bien que le Journal de Québec propose (!), en manchette, une nouvelle forme fautive : «Les livres du Groupe Huot questionnés» (6 mai, p. 5). Normalement, questionner, c’est poser des questions à quelqu’une ou à quelqu’un. Difficile en effet de questionner des livres. On pourra cependant les examiner, les vérifier, les scruter. Espérons que le Journal ne trouvera pas d’appuyeurs ni d’opineurs.
samedi 1 juin 2024
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Halloween (2025)
2025-11-02. C’était l’ Halloween hier. La graphie du mot fait l’unanimité. Mais on rencontre à l’occasion une variation : Hallowe’en. C’est...
-
2025-09-19. Jusqu’à maintenant, l’expression « fling flang » n’a pas obtenu la moindre place dans les dictionnaires tant d’usage que correct...
-
2025-11-27. Le sur-titre « ’Fling-flang’ au PLQ» précède la manchette «L’Upac rencontre Marwah Rizqy» à la Une du Journal de Québec (27 nov...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire