2024.06.25. Promouvoir la qualité du français, c’est bien sûr inciter locuteurs et écrivants francophones à utiliser les mots et expressions françaises courantes. C’est habituellement le cas. Mais il faut tenir compte du laisser-faire, du snobisme, de la facilité, du suivisme. Peut-on expliquer autrement la manchette «Charlevoix ‘on the beach’» ? (Cahier C du Devoir, 22-23 juin, 1e p.). On ne devrait pas attirer davantage de Québécois et de Québécoises grâce à l’expression anglaise. Même si ces derniers ’émaillent inconsciemment leur langue d’anglicismes, ils ou elles souhaitent encore qu’on leur parle en français correct. Peut-être veut-on, cédant à l’anglais, attirer une clientèle canadienne et étatsunienne. Dans ce cas, le clin d’œil serait justifié. Encore faudrait il que la manchette soit acheminée aux foyers anglophones. Enfin souhaitons aussi qu’en Charlevoix on évaluera, à l’automne, l’impact de la manchette franglaise et l'accueil qu'on réserverait à «Charlevoix-les-Plages» ou à «Charlevoix-sur-mer».
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