2024-07-18. L’ex-PDG du Port de Montréal, Martin Imbleau, se gâtait-il ou se régalait-il? On peut se poser la question à la lecture de la manchette du bulletin de Québecormédia : «L'ex-PDG […] se gâtait avec des hôtels de luxe et de l'alcool» (17 juillet). Le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992) donne la signification du verbe pronominal : s’abimer, pourrir et se détériorer. Le Petit Robert fait de même. Pour sa part, le Multi (1921) accorde au verbe le sens de «se dorloter» et de «se soigner». Lionel Meney a enregistré l’expression «gâté-pourri» employée au sens de «choyé», de «terriblement gâté» et de «vernis». Les Québécois décoderont facilement l’expression du média, mais la tournure aurait été plus agréable sous la forme «profitait des ….», «menait vie de château», «vivait sur un grand pied»…
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