2024-08-05. Un simple locuteur québécois peut avoir un besoin absolu d’une expression anglaise s’il ignore les vocables français. Aussi faut-il comprendre celui qui affirme : «Ça été l’expérience la plus ‘tough’ de ma vie» (Le Journal de Québec, 5 aout, p. 4). Devenir champion de hockey sur luge ou réussir l’escalade du Kilimandjaro exige des aptitudes physiques. Il n’a pas besoin cependant de connaître les mots français de base. Mais les médias, eux, n’ont pas à faire la promotion du mot anglais. Il va de soi toutefois qu’ils reproduiront la citation exacte de la vedette. Ce que fait le journaliste Jonathan Tremblay dans la première phrase du reportage. Le titreur, lui, aurait pu éviter de hisser le mot anglais en manchette et trouver un équivalent (…l’expérience la plus dure, la plus difficile, la plus pénible, la plus coton…) ou se contenter de la galipette orthographique «toffe» relevée par Léandre Bergeron (Dictionnaire de la langue québécoise).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire