2024-08-12. Jean-Simon Gagné consacre un court article au viaduc de Cap-Rouge. Il note au départ «…énorme viaduc …, alias le ‘tracel’ » et il répète le calque du mot anglais (trestel) à deux reprises (Le Soleil, 12 aout). Le mot «tracel» est considéré comme un régionalisme québécois. On le trouve dans le Grand glossaire de la langue française publié en 1930, dans le Bélisle (Dictionnaire nord-américain de la langue…) publié en 1979. Mais il est absent du Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992), du Multi dictionnaire et des dictionnaires Robert ou Larousse. Avec raison : il n’existe qu’un seul «tracel» dans le monde, celui de Cap-Rouge. Construit ailleurs, on l’appellerait «viaduc». Pour sa part, Camil Chouinard écrit à propos du mot : «… venu de l’anglais trestle, se rend en français par viaduc de chemin de fer». Faut-il protéger le mot, le seul spécimen ou exemple connu dans le monde et en francophonie ?
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