2024-10-23. Un journaliste juge qu’une arnaque « pourrait être basée à l’international ». (Le Journal de Québec, 22 octobre, p. 8, 4e col.). Il est amusant de lire que l’escroquerie est basée quelque part, qu’elle a son siège social «à l’international ». Cette dernière précision (!) vaut son pesant d’or. On dit tout simplement que la tête dirigeante de l’organisation a son siège ailleurs. Imaginons un instant que la formule soit plébiscitée. Elle fera alors des «petits» : à l’interparoissial, à l’intermunicipal, à l’interrégional, à l’interprovincial, à l’intercontinental et à l’intersidéral! Si la tournure relevée au départ, populaire et dans le vent, a du succès, il y aura lieu de l’étendre aux autres possibilités évoquées. Le Journal de Québec déménagera son siège social à l’interprovincial ou peut-être à l’interrégional. Ce serait tellement plus limpide que de se contenter de «à l’étranger» ou «dans un pays limitrophe»!
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