2024-10-20. « On ne réussit pas à combler […] les postes avec les gens qui sont […] au Québec» , lit-on dans le Devoir (17 octobre, p. A2). La phrase est attribuée à mme Julie White , porte-parole intérimaire de Manufacturiers et exportateurs du Québec. La tournure « combler des postes » est critiquée. Voici deux avis. Un premier, en provenance de l’Université Laval: «Il est fautif d’employer combler avec poste. On ‘comble une lacune’ et on ‘pourvoit un poste’. […] s’il s’agit d’une vacance et non d’un poste, combler passe mieux » (Les Maux des mots…, 1982). Mais l’expression semble correcte pour d’autres. Voici le commentaire de Morisset.com : « Beaucoup de puristes québécois dénoncent l’expression [...] comme un calque de l’anglais to fill a job. Selon eux, […] il faudrait dire pourvoir un poste […] Combler un poste est une extension de sens toute naturelle». Si on se tourne vers le Grand Robert & Collins, on y propose, comme traduction de «To fill a vacancy : pourvoir un emploi». Mme White sera bien avisée d’y regarder de plus près à la prochaine occasion.
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