2024-11-01. À la suite de la publication de son Dictionnaire du chilleur, le linguiste Jérôme 50 confie à Josée Blanchette ses idées sur l’avenir du français parlé ici : « La survie du français au Québec ne passe pas par la peur; il faut plutôt convaincre les locuteurs de continuer à le parler, en être fier. Fier de sa diversité, de ses différences et de l’apport linguistique des communautés issues de l’immigration » (Le Devoir, 1er novembre, p. B8). Merveilleux! Mais les nombreuses expressions données en exemples par la chroniqueuse sont toutes inspirées de l’anglais : «overextend myself», «look out for number one», «crash and burn», «drag and drop», «je poke», «je calle les shots», «by the way», «backstab-tu?», «parler en thug», «je suis deadass», «full bad bitch», «no shame dans mon game», etc. Rien ne transparait de l’apport d’autres langues que l’anglais. L’argot français, africain ou antillais ne percole pas. Même le mot «argot» est exclu de la manchette (Chillax man, c’est juste du slang).
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