2024-11-29. Vous avez peut-être lu la manchette «Des prospects pour remplacer les vieux rafiots» (Le J. de Qc, 28 nov., p. 10). Le mot anglais «prospect», pris ici au sens d’«acheteur possible» est critiqué la plupart du temps. Mais c’est un anglicisme furtif. On le détecte à peine. Il arrive même que des dictionnaires d’usage l’enregistrent sans le qualifier. C’est le cas du Quillet publié en 1948 (Paris) et du Bélisle publié en 1979 (Québec), lesquels se limitent à préciser son étymologie latine. Cependant, en 1930, les éditeurs du Glossaire du parler français… (Québec) lui assignèrent une filiation anglaise. Les usuels contemporains se sont rangés à cet avis. Il n’en reste pas moins que l’anglicisme est difficile à détecter. Il passe même sous les radars des correcteurs numériques peu importe le sens qu’on lui donne dans la manchette du quotidien de la capitale : non pas des personnes, mais des brise-glaces submersibles.
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