2024-11-28. Face aux nombreux dérapages sexuels révélés par les médias, me revient à l’esprit une phrase brutale de Romain Gary : « Il y a deux choses qu’on ne peut pas faire avec le cul : la première, c’est qu’on ne peut pas le spiritualiser […] et la seconde, c’est qu’on ne peut pas le supprimer, c’est là et c’est chien» (La nuit sera calme; 1974) . C’est l’accroche! Maintenant, le problème de langage : «… Gagné a été déclaré coupable d’agression sexuelle pour un événement survenu lors d’une fête…» (P.P. Biron, Le Soleil, 26 novembre). Comment le gazetier est-il parvenu à découvrir un événement à l’intérieur de la fête? Il aurait pu faire de la rencontre l’événement lui-même. Le prétendu «événement» fut sans doute un incident, une attaque, un affrontement, une prise-de-bec, un corps-à-corps que le mot anglais «event» peut coiffer. Comme on le fait déjà, au Québec, à l’aide de l’anglicisme «à tout événement» (de toute façon).
dimanche 1 décembre 2024
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