Quand un acronyme devient un nom commun, il faut le traiter comme un mot ordinaire et faire en sorte qu’il cesse de représenter un pavé dans les textes. Des exemples? Parmi les choses courantes, on a le LASER, le SIDA, les CÉGEP(S), les OVNI(S), toutes reconnues maintenant sous les graphies habituelles (laser, sida, cégep ou ovni). Les appellations d’organisations subissent les mêmes transformations (Unesco, Unicef, Énap, Asulf…). Le temps est venu de donner les couleurs du temps à «COVID). On lit dans le Soleil (27 novembre) : «Des travailleurs […] privés de leurs primes COVID». On répète l’acronyme, mais on ne le «décortique» pas. Il fait partie de la famille. On n’en donne pas la signification au long, à l’égal des exemples archi connus cités ci-dessus. Alors, «covid», sans plus!
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