2024-11-07. L’éditorial du Devoir porte en sur-titre «Étudiants étrangers» (8 novembre, p. A6). On fait appel huit fois à l’expression et on la remplace à trois reprises par «étudiants internationaux». Le traducteur André Racicot (blogue Au cœur du français) écrit à propos de cette dernière : «… ‘étudiants internationaux’ est une contamination de l’anglais qui, sous l’influence de la rectitude politique, a délaissé l’adjectif 'foreign', frappé d’un opprobre injustifié». Même l’Office de la langue française joue ce petit jeu : 'étranger' ne fait pas partie des termes privilégiés. On écrit : «Bien qu'il soit probablement utilisé sous l'influence de l'anglais […] le terme 'étudiant international' […] convient pour désigner ce concept. […] 'international' ne se rapporte pas à proprement parler à l'étudiant, mais plutôt au fait qu'il a traversé une frontière… ». En somme, un travailleur québécois qui s’installe au Mexique devient un travailleur international!
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