2024-11-14. Maria Mourani, collaboratrice du Journal de Québec (et de Montréal), cède à un populaire anglicisme. Il est tapi dans l’extrait suivant : « … croyance que les garçons sont des animaux sexuels […] en quête constante d’opportunités sexuelles » (Le J. de Qc, 14 nov., p. 17). Il difficile de l’identifier, car il est masqué grâce sa graphie tout à fait française. C’est le substantif « opportunité ». Il y a une part de cynisme dans son utilisation dans le contexte. Le mot, en français, signifie « à propos », «de mise », « dans l’ordre des choses ». Par ailleurs, il a un caractère abstrait. Jean Tournier l’inclut dans son dictionnaire intitulé Les Mots anglais du français. C’est tout dire! Le chroniqueur Jean Maillet observe : «Occasion , aubaine et possibilité s’en sont allés, ‘opportun’, calque servile de l’anglais ‘opportunity» est venu irrespectueusement prendre leur place» (100 anglicismes à ne plus jamais utiliser!). On continuera sans doute à bruler les feux rouges… et les équivalents.
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