C’est nouveau : des véhicules peuvent maintenant «percuter» des piétons. Le journaliste Nicolas Saint-Pierre écrit : «…deux personnes ont été blessées après avoir été percutées par des véhicules…» et une femme «a été percutée par le rétroviseur d’un autobus…» (Le Journal de Québec, 11 avril 2024, p. 3). Le Dournon, publié en 1982, précise que le verbe signifie «entrer en contact avec qq.ch.», c’est-à-dire avec quelque chose et non avec quelqu’un. Le Robert Brio (2004) fait de même : «Percuter. v.tr. Frapper, heurter (qqch.) ». C’est direct et limpide. Habituellement, on n’est pas aussi précis. En revanche, les exemples alignés dans les dictionnaires, afin d’illustrer le sens du verbe, sont des obstacles massifs : un arbre, un camion, un mur, un réverbère, un véhicule. Bref, on ne percute pas un piéton ou une piétonne. On les heurte, on les happe, on les renverse….
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