2024-12-07. Le chroniqueur Rodger Brulotte ou le titreur du Journal de Québec font dire à Éric Boyer : «J’ai frappé un arbre et l’arbre a gagné» (7-8 décembre, p. 34). Il faisait du ski à ce moment-là. Dans l’article, le chroniqueur affirme «Tu as frappé un arbre …». Il reste possible, en principe, que le skieur ait frappé l’arbre avec un de ses bâtons ou avec un bout de bois trouvé sur place. Mais le contexte indique plutôt qu’il a heurté ou percuté un arbre. Un sportif n’a pas à se rappeler les notes correctives faites sur le sujet. Par exemple, celle de Paul Roux : « L’anglais emploie un seul verbe (hit) là où le français en utilise plusieurs. On peut ‘frapper une personne de son poing, mais on la ‘heurte’, on la ‘renverse’ avec un véhicule». En clair, on peut frapper un arbre avec ses poings ou avec des outils. Mais lorsqu’on dérape en ski et qu’on ne peut éviter un arbre, on n’a ni le temps ni le loisir de le frapper!
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