2024-12-03. Les Québécois lient souvent la conjonction «lorsque» à des participes passés ou à des adjectifs. Lionel Meney en relève une dizaine d’exemples : lorsque allumé, lorsqu’interrogé, lorsque perché, etc. (Dictionnaire québécois-français; 1999). Il note également ces tournures dans un essai plus récent (Le français québécois entre réalité et idéologie…; 2017). Il y épingle «lorsque requis» dont on retrouve un exemple dans le Devoir. La collaboratrice M. H. Poitras écrit : «Les lettres […) sont traduites lorsque nécessaire» (3 décembre, p. B8). L. Meney garde la trace de l'expression : «’lorsque requis’ (‘when required’) au lieu de : lorsque c’est requis, lorsque c’est nécessaire, en cas de besoin » (Le français québécois…). La facilité et la brièveté du calque (lorsque requis c. lorsque c’est requis) expliquent de telles tournures à l’allure franglaise.
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