2024-12-12. Si un grammairien confirme la présence de l’expression «se payer la traite » dans des usuels tels Dictionnaire des difficultés de la langue française, Dictionnaire correctif du français ou Grand dictionnaire des anglicismes… , il en laissera entrevoir la piètre qualité. Si on le repère dans un dictionnaire d’usage par contre, ce sera la confirmation de son emploi. Retenons une manchette : «Les abuseurs d’enfants peuvent se payer la traite…» (Le J. de Qc, 12 déc. 2024, p. 17). Qu’en dit le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui ? «’Se payer la traite’, se gâter, se faire plaisir…». On y note que le substantif est un anglicisme du registre familier. Point. Si on consulte un dictionnaire à l’esprit correctif, on pourra lire telle chose que «Traite…. Se payer la traite : […] calque de l’angl. «to treat oneself». Et des solutions de rechange : se gâter, s’en permettre, se régaler. Le phénomène n’est pas plus acceptable, mais c’est dit en français.
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