2024-12-25. On peut lire dans Défense de la langue française : « Est ‘international’ […] celui ou celle qui exerce une activité dans plusieurs pays […] n’est pas ‘international’ un étudiant […] qui vient en France […] c’est un étudiant […] étranger » (3e trimestre 2019, p. 47). Cela doit valoir aussi pour le Québec. Mais on s’habitue petit à petit à lire des sur-titres (Étudiants internationaux) et des phrases comme celle-ci : «... des employés accueillent des étudiants internationaux dans leur famille…» (Léa Carrier, La Presse, 24 déc.). Peut-on noter qu’on n’a jamais connu les équivalents : étudiants étrangers ou interprovinciaux? Mais l’Office note : « On emploie parfois les termes plus généraux étudiant étranger […] Bien qu'il soit probablement utilisé sous l'influence de l'anglais […], le terme étudiant international […] convient pour désigner ce concept. […] international ne se rapporte pas à proprement parler à l'étudiant, mais plutôt au fait qu'il a traversé une frontière… ». Bref, le touriste laurentien qui traverse la frontière américaine devient un touriste international!
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