2025-01-11. Les candidats à la chefferie du Parti Libéral devront « recueillir les signatures de 750 membres […] d’au moins 70 comtés…» (Le Journal de Québec, 11 janv., p. 10). Il faudrait en arriver à abandonner, pour le présent et l'avenir, l’expression «comté» pour deux raisons. Une raison linguistique : en français, un comté est une circonscription administrative et non électorale. La consultation d’un dictionnaire en révèle la signification : territoire administratif. Aussi lit-on dans le Dictionnaire historique (Le Robert) : « Comté […] désigne une circonscription administrative des pays de langue anglaise (1764 au Canada; […]). Le mot est institutionnel en français du Canada, notamment pour ‘circonscription électorale ». Bref, on l’emploie. Mais aussi pour une raison historique : les comtés ou les municipalités de comté n’existent plus. Ils ont été remplacés par les municipalités régionales de comté (Le français au bureau; 2014). Il serait plus clair d’écrire : «… dites de comté». Quoi qu’il en soit, chaque candidat devra recueillir 750 signatures par circonscription.
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