25-01-12. Le toponymiste français Ange Bizet écrit dans la revue Défense de la langue française : «Il est indispensable d’accentuer conformément à la prononciation Nigéria, Libéria, Vénézuéla […] comme il est incontestable pour Yémen, Monténégro…» (DLF, no 291, 1er trimestre 2024, p. 57). L’observation est limpide. La presse francophone devrait orthographier « à la française» les toponymes étrangers comme on le fait, règle générale, dans les autres langues. Mais ici au Québec, on ignore souvent cette pratique. On lit dans le Journal de Québec un titre de page : «Venezuela : Investiture» et, dans l’article qui suit : «… les détentions politiques au Venezuela» (11-12 janvier, p. 31). Influencés par les pratiques de l’américain, les guides et dictionnaires contemporains proposent l’oubli volontaire des accents sur les toponymes étrangers. Seul le vieux Quillet (1948) note à l’article «vénézuélien, enne, adj. et n. Qui est du Vénézuéla». On ne pourra sans doute pas changer le cours des choses. Mais au moins faut-il relever l’idiotie typographique.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Halloween (2025)
2025-11-02. C’était l’ Halloween hier. La graphie du mot fait l’unanimité. Mais on rencontre à l’occasion une variation : Hallowe’en. C’est...
-
2025-09-19. Jusqu’à maintenant, l’expression « fling flang » n’a pas obtenu la moindre place dans les dictionnaires tant d’usage que correct...
-
2025-11-27. Le sur-titre « ’Fling-flang’ au PLQ» précède la manchette «L’Upac rencontre Marwah Rizqy» à la Une du Journal de Québec (27 nov...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire