2025-02-02. On lit sur la page publicitaire de Latulippe publiée dans le Journal de Québec (1er-2 février, p. 17) : «Hivertissement : on écoule les stocks!». Il y a le mot-valise formé à partir de «hiver» et de «divertissement» est tout à fait acceptable. Mais il y a le mot «stock». Il est apparu en français, à titre de hapax, en 1656. On l’aurait rarement employé avant 1900. Faut-il le dénoncer? Il a des descendants français : stockage, stocker, stockiste, surstock, déstocker, etc. Cela dénote qu’il s’est intégré tout en conservant sa graphie d’origine. On peut même lui accorder un mérite : à l'occasion, il parvient à prendre la place d’un anglicisme masqué : le mot «inventaire». En français, ce dernier n’a rien à voir directement avec «stock». À l'occasion cependant, il faut dresser l’inventaire du stock, des provisions ou de la marchandise.
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