2025.02.23. Jacques Lafontaine, autrefois directeur de la révision linguistique au Journal de Montréal et à celui de Québec, a commenté la popularité jugée excessive du mot «problématique». Il écrit : « Le substantif ‘problème’ cède trop souvent - sans raison - sa place au terme ‘problématique’ […] Une problématique est l’art de poser les problèmes ou un ensemble de problèmes qui se posent… » (Les mots dits; 2016). On peut supposer que les collaborateurs actuels des journaux de Québecor n’ont pas le petit recueil à portée de main puisque les lecteurs peuvent lire les deux passages suivants dans le numéro de la fin de semaine : «Les problématiques sont nombreuses» et «… la SAAQ travaille… pour régler les problématiques» (J. de Qc, 22-23 février, p. 6). Or la difficulté dont on fait part est celle du retard de l’inscription de l’immatriculation des voitures à la plateforme numérique de la SAAQ. Si Lafontaine avait eu un mot à dire ou à corriger, on peut penser qu’il aurait rayé l’imposant «problématique» et qu’il l’aurait remplacé par l’humble «problème». Et encore!
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