2025.03.28. L’anglicisation s’impose au Canada et déborde au Québec. Prenons l’extrait suivant tiré du Journal de Québec : «… Pierre Poilievre y est allé d’une remarque ... . / Dans les prochaines quatre années… » (28 mars, p. 5). Poilievre a perdu son accent grave (Poilièvre). Passons. Et il aurait déclaré «Dans les prochaines quatre années… » (Ibid.). C’est du franglais. Voici une présentation de la tournure selon Lionel Meney : «prochain 1. [ordre des mots avec un numéral] : ‘les prochaines quatre années’ : les quatre prochaines années […] [calque de l’angl. «the next ten days» (=les dix prochains jours; les dix jours suivants; ... ); en français standard, on observe l’ordre suivant : les + numéral + prochain + n.]’» (Dictionnaire québécois français; 1999). Bref, à une autre époque, un ancêtre «Poilièvre» aurait dit : «Dans les quatre prochaines années…».
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