2025.03.29. Régis Labeaume, l’ex-maire de Québec, n’a pas changé et n’a pas appris à distinguer les niveaux de langage. Cela ne l’a pas desservi, cependant, dans sa carrière. Le Journal de Québec reproduit une phrase récente à propos de la tenue ou non d’un référendum au sujet du statut politique du Québec : «La seule question c’est ‘On a-tu des chances de gagner ou on a-tu des chances de le perdre?' […] si tu n’es pas sûr, ne mets pas le Québec dans la marde’» (29-30 mars, p. 4). Passons outre au mot «marde» («merde selon les dictionnaires) et à l’expression «chances de perdre» (quelles chances!). Mais « On a-tu…?». L’ancien maire ne doit pas employer ce raccourci dans ses chroniques du quotidien La Presse. Sans doute fait-il l’effort d’écrire « A-t-on des chances... » ou encore « Est-ce qu’on a des chances... ». L’auteure du reportage aurait pu faire les ajustements qui allaient de soi et remplacer la particule interrogative (!) «tu». L’ex-maire l’en aurait sans doute félicitée.
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