2025.03.23. Il ne faut pas bouder le progrès. Si la chose est possible, il faudrait accepter de jumeler l’idée de l’intelligence à tous les objets que l’on utilise. D’abord, au téléviseur intelligent qui redresse les phrases, à l’occasion bancales, des invités, aux stylos qui corrigent illico les fautes négligées des journalistes, aux outils qui présentent eux-mêmes la bonne façon de les utiliser… Il ne faut se contenter de ce téléphone qui fait la manchette : «25 % des élèves […] ont un téléphone intelligent » (Le Journal de Québec, 22-23 mars, p. 3). N’exagère-t-on pas un peu en affirmant cela? Il est vrai que les dictionnaires entérinent l’utilisation de l’adjectif correspondant à l’expression « smartphone ». Ils présentent quand même des synonymes propres à l’éviter : «ordiphone» d’abord, puis «mobile» qu’on devrait populariser en raison de leur brièveté et de la difficulté à leur associer des téléphones inintelligents!
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