2025.03.24. Les médias acceptent la graphie du gentilé «vénézuélien», mais ils ne parviennent pas à mettre les accents sur les «e» du toponyme «Venezuela». La raison évoquée tient au fait que ce dernier n’est pas une traduction, contrairement à «Pérou» ou à Brésil. Pourtant, si on feuillette le Petit Robert des noms propres, on rencontre «Indonésie», «Algérie»… On conviendra toutefois que le poids des toponymes courants dans les organismes internationaux contribuent à l’effacement des formes françaises. C’est ainsi que l’on écrit dans le Journal de Québec un article portant sur le «pétrole vénézuélien», lequel vient du «Venezuela» (25 mars, p. 15) et non du «Vénézuéla». La graphie accentuée était encore employée dans le Quillet (1948) et dans le Bélisle (1979). Depuis, la langue dans laquelle on s’exprime, le français, cède la priorité à l’expression étrangère telle qu’elle est, sans acclimatation.
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