2025.05.23. Une fiche reproduite sur le site web de l’Asulf note à propos du verbe ‘partager'» : «Sous l’influence de l’anglais (to share), le verbe […] est utilisé de plus en plus fréquemment dans un sens qu’il n’a pas [….] en français, « partager » n’a pas le sens de « communiquer » (https://asulf.org/partager/). On lit pourtant dans le Journal de Québec, sous la signature de Diane Tremblay, la phrase : «’Tout le monde a fini par être servi’, a partagé Nabil Fezza…» ( 23 mai 2025, p. 3). La critique d’une telle utilisation du verbe ne vient pas de l’Asulf seule. Jacques Lafontaine, autrefois correcteur au Journal , écrit : «… le verbe ‘partager’, qui veut dire […] ‘répartir’, ‘donner une partie de ce qu’on a’ [...] ne peut pas être employé dans le sens de communiquer’» (Les Mots dits; les Éditions du Journal, 2016). L’observation vient donc de l’intérieur. En principe, on devrait en tenir compte.
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