2025.06.03. Les journaux de Québecormédia présentent des chroniques sur la langue. Actuellement, elles sont signées Rose-Hélène Côté. Il y a quelques années, elles le furent par Jacques Lafontaine. On pourrait s’attendre à ce que les journalistes tiennent compte des observations de leur ex-collègue, par exemple celles consacrées au mot «livrer». Lafontaine note que la locution «livrer la marchandise» a un sens figuré en anglais, mais qu’elle ne l’a pas en français : celui de ‘tenir ses promesses’. Il précise : « En français, on dira qu’on va respecter ses engagements, tenir ou remplir ses promesses…» (Les mots dits; 2016). C’est ce que l’on sous-entend dans la manchette : «Mark Carney : maintenant, il faudra livrer» (La Une du soir, 3 juin, 19 h 15). Chaque lecteur devrait donc corriger in petto : «Carney : maintenant, tenir ses promesses».
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