2025.06.24. Québec va installer «76 seuils de ralentissement » de plus que l’an dernier (Le Journal de Québec, 21-22 juin, p. 23). On peut concéder que voilà une façon recherchée de signaler une réalisation. On répète l’expression à cinq reprises dans l’article sans parvenir à lui adjoindre un équivalent. À vue de nez, on trouverait étrange de parler de «seuil de freinage» ou de «seuil d’accélération ou encore de «frontière de freinage». Il existe pourtant deux mots tout simples en français : « coupe-vitesse» et «ralentisseur ». Le Petit Robert définit ce dernier mot : « Petit dos d’âne aménagé en travers de la route pour obliger les véhicules à ralentir » et on y présente l’exemple « Ralentisseurs placés aux abords d’une école ». En Afrique, on parle de «gendarme couché».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire