2025-09-29. Nathalie Schneider, une collaboratrice du Devoir, ne parvient pas à trouver un équivalent au mot anglais «shed». Elle l’utilise à six reprises dans le reportage intitulé : «Les ‘sheds» panoramiques…» (Le Devoir, cahiers Plaisirs, 27-28 septembre, p. C3). On peut s’en consoler et s’y résigner : le mot a de longues années de service dans le français québécois. Narcisse-Eutrope Dionne l’insert dans Parler populaire des Canadiens français en 1909. On eut encore des «sheds à bois» au XXe siècle. Et on trouve toujours le mot dans le répertoire numérique de l’Office québécois de la langue. Il fait sans doute partie du décor linguistique de l’Estrie. Les années passant, peut-être parviendra-t-on à désigner ces «sheds» par «abris», par «cabanons» ou «cabanelles».
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