2025-10-19. Le romancier québécois Daniel Grenier ne parvient pas à traduire le mot anglais ‘joke’. La collaboratrice du Devoir tient pour acquis qu’il s’en contente. Elle observe : «Un roman qu’il voit un peu comme une ‘joke’» (Le Magazine; Le Devoir, 18-19 octobre, p. 33). Ce faisant, le romancier et la journaliste entérinent un mot anglais qui a des titres de noblesse! En 1968, Gaston Dulong l’a inscrit dans son Dictionnaire correctif du français. Il est également présent dans le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992). Cela ne signifie pas cependant qu’il faille l’utiliser. Camil Chouinard, ancien correcteur à la Presse note :«Joke. On peut très bien éviter le mot […]’. On rira autant d’une plaisanterie ou d’une blague» . Lionel Meney aligne sept solutions de rechange : blague, histoire drôle, plaisanterie, boutade, vanne, craque, bien bonne » (Dict. qcois-français; 1999). En somme, les synonymes français sont à portée de clavier!
dimanche 2 novembre 2025
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