2025-10-08. Sophie Durocher rapporte un propos de Louis C.K. au sujet de prestations à venir en Arabie saoudite. L’artiste aurait déclaré : « Quand j’ai appris que le pays s’ouvrait, je me suis dit : ‘C’est vraiment une bonne opportunité’ » (Le Journal de Québec, 8 octobre, p. 45). On ne peut pas reprocher à la chroniqueuse de citer fidèlement le comédien. Cela ouvre la porte à l’inspection de l’expression « bonne opportunité ». En français, il n’y a pas lieu de qualifier ainsi le dernier mot de la phrase. Une opportunité est de soi toujours une circonstance favorable. La solution de rechange idéale aurait été, si Louis C.K tenait mordicus au qualificatif, « une bonne occasion ». Mais on peut subodorer qu’il aurait évité cette « mauvaise opportunité! »
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