2025-11-05. La journaliste É. Cloutier utilise une expression franglaise, une faute classique (!) en territoire québécois. Elle écrit : « Des plaintes ont d’ailleurs été logées […] à Baie-Saint-Paul » (Le J. de Qc, 5 nov., p. 10). Ce faisant, la journaliste accorde aux plaintes un privilège qu’on réserve aux visiteurs! De fait, on a affaire à un quiproquo découlant de la proximité de l’expression anglaise «to lodge a complaint ». Il n’y a rien de plus simple que de la traduire mot à mot et d’en arriver à « loger une plainte ». La mauvaise traduction a ses lettres de noblesse! Le grammairien Gérard Dagenais la critiqua en 1967 : «… on commet des anglicismes quand on dit […] ‘loger une plainte’ au lieu de ‘porter plainte’» (Dictionnaire des difficultés…). L’expression a la vie dure, mais il faut continuer de la surveiller.
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